Les transports urbains constituent l'ensemble des moyens de transport et de déplacement adaptés aux besoins de la population d'une agglomération. Ils se présentent sous différents modes de locomotion qui ne cessent d'évoluer au fil des époques afin d'améliorer la mobilité urbaine. Quels sont-ils et lesquels privilégier ?
Les deux-roues, une solution pratique
L'utilisation des deux roues est en pleine expansion et depuis ces dernières décennies, le recours aux motos et scooters a connu une montée fulgurante dans presque toutes les villes du monde. Alternatives efficaces aux transports en commun, les deux roues sont privilégiées pour leur légèreté, leur aisance à se frayer un chemin dans les embouteillages et l'économie de carburant qu'elles confèrent par rapport aux autres moyens de locomotion. De nos jours, la tendance, notamment chez les jeunes, porte vers la personnalisation et la décoration de leur moto à l'aide de kit déco pour moto. C'est dire à quel point l'engin tient une place prépondérante non seulement dans leurs passions, mais surtout dans leurs déplacements urbains pour les besoins de leur travail, de leurs études ou de leurs différentes occupations quotidiennes.
Actuellement, un permis de conduire n'est pas exigé pour piloter certaines catégories de petite cylindrée, telles que le scooter. Des adolescents collégiens et lycéens peuvent ainsi se déplacer sur ces engins. En revanche, le motard doit se conformer à quelques règles rigoureuses de la circulation, dont le port d'un casque, ou encore la maîtrise du code de la circulation dont les droits de priorité et les panneaux de signalisation, entre autres.
Rôles des transports urbains classiques
D'une manière générale, la plupart de tous les secteurs d'activité, professions, entreprises, commerces, métiers, écoles, églises et toutes activités lucratives sont centralisés dans une agglomération où réside la majeure partie de la population d'une région. À ce titre, cette population a besoin de se déplacer chaque jour pour vaquer à ses occupations et le facteur temps dissuade souvent la marche à pied pour se rendre d'un point à l'autre de la ville. Ces besoins de mobilité font l'importance des transports urbains. Ceux-ci sont constitués des différents moyens de locomotion publics tels que le métro, le tramway, l'autobus, le taxi-ville, le trolleybus, mais aussi les voitures individuelles et les deux roues telles que la-moto et le vélo. Quant aux transports de marchandises, les véhicules utilitaires tels que les camionnettes, les fourgons et fourgonnettes… sont également intégrés dans la catégorie des transports urbains.
Néanmoins, depuis la pandémie de Covid-19 qui impose un certain nombre de mesures de restriction, la distanciation sociale entraîne la plupart des individus à chercher une alternative valable aux voitures, aux autobus et au métro. C'est dans cette perspective que les motos et vélos sont devenus des moyens de locomotion urbaine très prisés.
Les réseaux alternatifs aux voitures
L'apparition de réseaux alternatifs aux transports urbains caractérise, par ailleurs, les dernières décennies. Pour diverses motivations, dont la sécurité, l'économie et la praticité, le covoiturage et l'autopartage voient le jour et sont de plus en plus privilégiés. Aussi bien pour les personnes que pour transporter des biens matériels, ce mode de déplacement et de transport est de plus en plus adopté dans les agglomérations au détriment des classiques transports urbains. Le covoiturage consiste à partager, entre voisins, amis ou entourage proche, le transport en véhicule individuel et de faire le trajet ensemble à tour de rôle. Le covoiturage est surtout privilégié par les parents d'élèves ayant des enfants qui partagent le même établissement scolaire, ou encore par des voisins travaillant dans une même entreprise ou encore par des personnes qui partagent le même axe de trajet. L'autopartage concerne plutôt le transport de biens matériels en groupage. Il a pour but de partager les frais du voyage en chargeant dans le même véhicule utilitaire des marchandises appartenant à différentes personnes.
Pour une mobilité écoresponsable
Mais pour une mobilité urbaine écoresponsable, le vélo est tout indiqué. Les points de location de vélo en libre-service se multiplient dans les grandes villes pour permettre à tout un chacun de profiter de ce moyen de locomotion sans débourser des sommes faramineuses. Le vélo en libre-service peut servir aux déplacements ponctuels sur de courts ou longs trajets. Mode de locomotion sain, léger, très économique et non polluant, le vélo permet de circuler facilement et tout aussi rapidement qu'une-moto, et de se garer aisément en ville. Aucune règle n'impose le port de casque, comme chez un motard. Toutefois, cet accessoire est indispensable pour une meilleure sécurité du cycliste. Le recours à cet outil de déplacement est en nette ascension aussi bien pour son coût abordable par rapport aux autres engins que pour les avantages qu'il confère, d'autant plus que le vélo est un instrument de sport chez la plupart des gens.