La perte d’un être cher est une grande épreuve pour la famille du défunt. L’organisation des obsèques est souvent confiée à un proche qui doit veiller à ce que tout se déroule bien. Toute une démarche doit être effectuée, à partir du décès de la personne jusqu’à son enterrement. Aucun détail ne peut être omis, au risque de rencontrer des difficultés et de rendre encore plus pénible cette période douloureuse. Les quelques conseils donnés ici permettent d’éviter les oublis et d’aider en cas de besoin.

1. L’annonce aux proches

Annoncer cette mauvaise nouvelle à la famille proche du défunt n’est pas facile. La personne chargée de cette responsabilité doit faire preuve de tact en tenant compte des relations et de la proximité du disparu avec les gens à informer. Pour les membres de la famille et les proches, le mieux est de les aviser directement en se rapprochant d’eux. Dans ce contexte, les conversations de vive voix conviennent mieux. En revanche, la famille éloignée et les connaissances peuvent être informées par l’envoi d’un faire part de décès ou par la publication d’un avis de décès. Généralement, les proches sont avisés de la disparition dans les heures qui suivent la survenance de l’incident.

2. Les formalités obligatoires

Certaines démarches obligatoires doivent être effectuées dans les 24 heures qui suivent le décès d’une personne. Ces formalités font intégralement partie de l’organisation des funérailles puisque sans leur réalisation, l’enterrement ne pourrait pas avoir lieu. En période de deuil, les gens n’ont pas forcément la présence d’esprit de les effectuer. Même pour un événement aussi intime qu’un enterrement, les citoyens doivent rester dans la légalité parce que la loi française exige le respect d’un délai d’au moins 24 heures entre le décès et la mise en terre, il est donc impossible d’enterrer le défunt au moment même de sa mort. Les usagers ont jusqu’à 6 jours ouvrables pour procéder à l’ensevelissement. Généralement, les familles passent à l’inhumation dans les 3 ou 4 jours après la survenue du décès. Ce laps de temps est aussi nécessaire pour effectuer les différentes démarches. La personne qui se charge de la cérémonie et de l’enterrement doit prendre ce délai en considération.

Les démarches à faire impérativement dans les 24 heures sont :

  1. la demande du certificat médical de constatation du décès lorsque le défunt est mort dans un établissement hospitalier ou dans une maison de retraire ;
  2. la demande d’un procès-verbal de constatation du décès auprès de la gendarmerie ou du commissariat de police, dans le cas où l’individu serait mort accidentellement ou se serait suicidé ;
  3. la déclaration du décès à la mairie du domicile du défunt, en se munissant :
    • du certificat médical ou du procès-verbal de constatation ;
    • du livret de famille et d’une pièce d’identité de la personne décédée ;
    • de la carte nationale d’identité du déclarant ou d’un document équivalent ;
  4. la demande d’information auprès de la mairie concernant le permis d’inhumer.

3. L’organisation proprement dite des obsèques

Une fois toutes les démarches effectuées et l’avis de décès posté, comme sur www.carteland.com, le responsable peut se consacrer à l’organisation proprement dite des funérailles. Avant tout, il convient de vérifier si le défunt a laissé un document écrit ou a contracté le service d’un professionnel pour se charger de son enterrement. Dans le cas où il aurait anticipé cet événement, tout le monde doit juste suivre ses demandes. En l’absence d’un document en bonne et due forme, l’organisation de son inhumation revient à ses proches. Lors de son vivant, si le défunt a déjà évoqué ses volontés, il est du devoir de sa famille de les respecter. Sinon, le responsable doit faire de son mieux pour honorer sa mémoire.

La veillée funèbre peut avoir lieu au domicile ou dans un funérarium. La meilleure façon d’assurer le bon déroulement du recueillement et de l’enterrement est de recourir aux prestations des professionnels. Les pompes funèbres proposent des formules intéressantes qui peuvent être adaptées aux besoins de leurs clients. Leur service peut inclure les démarches, le transport du corps vers le lieu de recueillement, les soins mortuaires, la cérémonie civile et religieuse, les fleurs, l’urne, le cercueil et l’inhumation ou la crémation. Normalement, les agents des pompes funèbres aident leurs clients en cas de difficulté, essentiellement dans la réalisation des différentes procédures.

La personne qui engage les professionnels ne doit pas hésiter à spécifier le genre de cérémonie à réaliser pour que tout soit parfait étant donné qu’il s’agit du dernier hommage à faire en la mémoire du défunt. La personnalisation est possible, il faut juste être précis dans les demandes. La cérémonie peut être laïque ou religieuse, un livre d’or peut être mis à la disposition de l’assistance, tout comme la musique préférée de la personne décédée peut être envoyée, ainsi que des discours et des poèmes peuvent être lus. Quant à la cérémonie religieuse, les rites doivent être ceux qui sont pratiqués par la religion du défunt. L’organisateur peut contacter les responsables de l’église pour connaître les procédures.