Bois de chauffage : 3 conseils pour une combustion optimale

Bois de chauffage

Un tiers des Français en moyenne utilise le bois comme moyen de chauffage. Si le procédé peut sembler simple, plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour un bon fonctionnement de votre équipement. En effet, la chaleur produite par votre appareil peut varier en fonction de divers éléments. La qualité d’un bois traditionnel dépend d’abord de son pouvoir calorifique, de sa capacité à chauffer durablement, mais aussi des résidus qu’il génère une fois consumé. Si vous ignorez quel est le meilleur combustible de chauffage pour obtenir une chaleur optimale dans votre habitation, lisez nos conseils.

1. Utiliser des combustibles de haute qualité

Pour être certain que votre bûche vous fournira un chauffage optimal, il faut qu’elle soit d’excellente qualité. Pour le savoir, il suffit de cogner deux bûches entre elles. Plus le bruit est sec, plus le taux d’humidité sera très bas. Souvent, un bon combustible de chauffage doit être léger avec des fissures peu larges. De même, pour reconnaître un bois efficace, il faut observer sa couleur : elle est souvent foncée et présente généralement une écorce qui s’enlève facilement. Si vous envisagez d’acheter du bois, il est souhaitable d’exiger une source d’énergie 100 % écologique et naturelle. Pour qu’il soit adapté à votre matériel, le bois doit provenir des forêts gérées conformément aux normes environnementales et d’un mode d’énergie renouvelable.

Les bois compressés et les granulés de bois sont des combustibles de haute qualité. Ils constituent des sources de chauffage économique et ultra-performant. Ils offrent un feu de bois authentique, propre et pratique. Avec ces combustibles, vous n’aurez pas de difficulté de stockage ou de manutention. Quel que soit le type d’appareil dont vous disposez, ils peuvent vous fournir d’abondantes braises.

2. Tenir compte du taux d’humidité du bois

C’est le taux d’humidité qui déterminera le pouvoir calorifique du chauffage au bois. En réalité, le bois humide brûle mal dans une cheminée ou un poêle. Il faut retenir que les bois mouillés libèrent des gaz carboniques, de l’air vicié et beaucoup de fumée. Le meilleur bois de chauffage est un bois sec dont l’humidité ne dépasse pas les 20 %. Si le taux d’humidité excède ce pourcentage, le bois risque de ne pas fournir une chaleur optimale. Pour maximiser les capacités de votre bois de chauffage, entreposez-le pendant au minimum un an dans un endroit sec.

Notez que les bois extrêmement abrupts sont à privilégier. Toutefois, il est recommandé d’être vigilant, car certains commerçants peuvent introduire du bois semi-mouillé dans un stock de bois sec. Pour éviter les déceptions, assurez-vous d’acheter votre matériel auprès d’un fournisseur agrée en bois d’énergie en cliquant sur : simplyfeu.com. Pensez tout de même à vérifier la période d’essorage du bois sur l’étiquette. En principe, elle doit afficher un taux d’humidité en dessous de 20%.

3. Bien choisir le type d’essence du bois

Le bois d’énergie est classé en trois catégories d’essences selon une capacité thermique qui est : h1, h2, h3. Même secs, ces différents types de bûches n’ont pas la même puissance énergétique. Le type d’essence h1 contenant les bûches compressées, garantit une puissance de près de 2000 kWh/m3, tandis que ceux de type h2 ou h3 produisent respectivement 1600 et 1700 kWh/m3. L’essence du bois est un des critères de choix à ne pas négliger. Chaque type d’arbre présente des spécificités distinctes. Ainsi, certaines essences comme les bois semi-coriaces et les bois durs produisent beaucoup de braises d’une excellente qualité.

De même, d’autres arbres comme le bouleau et les arbres fruitiers fournissent des feux crépitant d’une très bonne senteur. On classe les bois d’énergie en diverses catégories, dépendamment de leur essence et de leur capacité à vite brûler. On distingue :

  • Les bois résineux : ce sont les bois issus de conifères tels que l’épicéa ou le sapin. Ils produisent beaucoup de flamme, mais trop peu de charbons pour chauffer durablement. En plus d’être peu efficaces, ils libèrent de la suie et augmentent les risques d’encrassage dans votre appareil. Ce sont des bois à éviter, car l’énergie thermique dégagée est souvent peu rentable.
  • Les bois tendres, comme le peuplier, le pin ou le saule fournissent peu de braises et offrent une combustion rapide. Ils sont très pratiques à l’allumage, mais n’offrent pas forcément une combustion optimale.
  • Les bois durs ou feuillus comme le hêtre, le frêne, le charme, etc. Ils proviennent généralement des bûches compressées ou des bûches densifiées et fournissent un chauffage de qualité. Ils sont 100 % naturels et produisent une combustion lente et performante pour le chauffage à domicile. Ces essences conviennent parfaitement aux foyers des cheminées, aux chaudières ou pour fournir à votre poêle l’énergie calorifique indispensable.

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